Commençons d’abord par définir ce qu’est un plan. C’est tout simplement la portion d’images que le cameraman a enregistrées entre le moment où il appuie sur le bouton d’enregistrement et le moment où il coupe cet enregistrement. Soyons maintenant un peu plus précis : au cinéma, 1 seconde de film est composée de 24 images*. Pour mieux comprendre le système, souvenez-vous des flip books et du nombre de pages/images qu’il fallait pour décomposer un mouvement. Ainsi, lorsque le cameraman repère une scène qui lui paraît intéressante et qu’il tourne un plan de 10 secondes, ce dernier se composera de 240 images. On voit de suite combien est importante la durée d’un plan et combien cette durée doit être appropriée au contenu de l’image. Un plan doit durer assez longtemps pour permettre au spectateur d’en lire le contenu sans pour autant s’éterniser dessus. Trop court : votre spectateur aura un sentiment de regret n’ayant pas eu le temps de voir tout ce qu’il y avait à voir dans ce plan. Résultat, son attention décroche quelques secondes puisqu’il reste bloqué sur ce plan qui l’a laissé sur sa faim. Pour peu que la situation se reproduise souvent, il décrochera complètement et arrêtera son visionnement. Dans le cas d’un film, une fois l’attention perdue, le spectateur va penser à toute autre chose telle que sa liste de course ou il se lancera dans une partie de Candy Crush avec votre film en fond sonore. Trop long : l’attention de votre spectateur va se disperser, il va scruter les moindres recoins de votre plan pour y découvrir ce qu’on ne veut pas lui montrer et quand il s’apercevra, qu’en fait ses recherches sont vaines, il se lassera et aura en plus l’impression qu’on l’a pris pour un idiot. Par conséquent et pour conclure, votre plan doit être long si son contenu est composé d’un grand nombre d’éléments, si au contraire le contenu est faible, que le plan est composé d’un petit nombre d’éléments, alors ce dernier doit être court. Dans cette même logique, un plan général doit donc être plus long qu’un gros plan. *pour des raisons techniques, les télévisions européennes diffusent en 25 images par secondes contre 30 images par secondes en Amérique du Nord Pour ne rien manquer des leçons de cinéma, suivez Video RVB sur ses réseaux sociaux Auteur Vanessa B. Catégories Tout
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AuteurScéariste-Réalisatrice-Monteuse vidéo, mais aussi couteau suisse de la communication, en voie d'extinction. ArchivesCatégories
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